C’est un jeune entrepreneur de Bukavu qui, au fil des ans, impose sa manière de voir les choses au sein de la communauté. Ce natif de Bukavu est habitué à l’étranger pour y avoir vécu et évolué depuis les années 98-99. Destination; Afrique du sud et Angleterre.
Depuis lors, il est allé en quête du bien-être. Après ses études à l’edap Isp et à l’Université catholique de Bukavu, Ucb, ce jeune entrepreneur s’est envolé pour ces deux pays anglo-saxons où il amorce son vaste parcours scientifique. Décidément, il nourrit un appétit glouton à l’égard des études approfondies. En poche, ses gros diplômes prestigieux.
» En Afrique du sud, je me suis spécialisé en sécurité privée. Une fois en Angleterre, j’ai continué sur la même voie. Toujours en Grande-Bretagne, j’ai pu décrocher ma licence en gestion des ressources humaines à l’Université de Bolton. Par la suite, je me suis fait inscrire à l’Université canadienne de management et projets qui m’a délivré un diplôme en leadership et développement « , explique, en substance, ce compatriote motivé à apprendre sans arrêt.
Le goût de la science n’est pas à démontrer pour cet homme soucieux de mettre à contribution sa matière grise pour le développement de son sud-kivu natal.
Entrepreneur pur
Depuis 2014, Franck Mwaka est à la tête d’une société dénommée »Speed Response Security ». Cette compagnie de sécurité oeuvre dans plusieurs villes de la RDC, notamment, Bukavu, Uvira, Goma, Lubumbashi et Kinshasa.
Selon le patron de cette société, plus de mille jeunes sont embauchés au sein de Speed Response Security, une façon incontestable de réduire le taux élevé de chômage en province, voire au pays. Toujours d’après lui, cette initiative de compagnie de sécurité est régie par une série de valeurs, entre autres, » innovation, confiance, maitrise et proximité ».
Il encourage les chefs d’entreprises privées et publiques à faire confiance à cette société, dont la vocation est de proposer des services de sécurité appropriés. « Votre sécurité, notre devoir », répète-t-on comme devise dans cette compagnie qui affiche la volonté de sécuriser autrement ses clients.
Engagement de bienfaiteur
Franck Mwaka dit ne pas être borné qu’a gagner de l’argent. Ce souci de créér des richesses et les redistribuer à sa communauté le préoccupe. C’est pour cela qu’il a mis sur pied une structure à but non lucratif qui porte son nom, savoir la fondation Franck Mwaka, FFM.
A en croire le concerné, cette fondation mène de nombreuses actions en faveur des vulnérables et des jeunes qu’il tient à rendre autonomes.
» Notre fondation octroie de micro crédits aux nécessiteux, elle partage de biens et services aux démunis, elle s’investit dans l’assainissement de la ville de Bukavu à travers les travaux communautaires communément appelés salongo, elle construit de ponts dans différents quartiers et consorts « .
Pour ce jeune entrepreneur et philanthrope, sa fondation se démène à organiser souvent des matinées et conférences avec les jeunes sur des enjeux politiques de l’heure. Au cours de ce processus électoral, la fondation met à la portée de la jeunesse l’éducation civique et électorale par des messages relatifs au profil d’un bon candidat et comment voter utile.
Franck croit savoir que les jeunes devraient opérer un vote judicieux en cette année 2023, contrairement aux années précédentes, soit en 2006, 2011 et en 2018.
Intérêt politique
Cet entrepreneur dans le domaine sécuritaire est intéressé à faire carrière en politique. Et pour tout dire, il envisage se porter candidat aux élections legislatives prochaines dans la ville de Bukavu sous le label de l’AFDC, son parti politique. Franck Mwaka déclare qu’il se lancera dans cette course électorale sur proposition de la majorité des membres du conseil d’administration de sa fondation réunis en assemblée générale.
Il se définit comme un citoyen révolté qui veut apporter sa pierre à l’édifice de cette province qui, d’après lui, ne doit pas continuer à s’engouffrer dans l’abîme.
« J’aime ma province, je veux la servir. Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui le regardent sans rien faire. J’ai du courage à travailler pour le sud-kivu. Je pense que tout doit changer, et rien ne doit plus être comme avant. Donc, l’espoir est permis de vivre dans une province émergente grâce aux efforts de nous tous. Nous devons poursuivre notre lutte, sans relâcher, pour le développement de notre province « , conclut, sans ambages, cet adepte du professeur Modeste Bahati Lukwebo, son unique mentor politique.
Rédaction La Relève